Jeu du tirez-lâchez
On fait un cercle autour d’une personne ayant de longs rubans dans le poing (1 ruban par personne dans le cercle). Chaque participant de la ronde doit prendre le bout d’un long ruban. La personne au centre doit babiller (quelque chose d’amusant pour détourner l’attention des joueurs !) et doit régulièrement dire “Tirez, lâchez !”. Quand il dit “tirez” alors les joueurs doivent donner du mou et s’il dit “lâchez” alors on doit tirer.
Si certains se trompent, la personne au centre du cercle leur donne un gage (par exemple : “ramenez-moi un mouchoir !” ou “allez “déclamer une tirade à la dame que vous trouvez la plus jolie !”).
Et chacun reprend son ruban et le jeu continue.
(on se trompe souvent à ce jeu, ce qui fait faire beaucoup d’aller-retour et de péripéties)
Jeu du furet
Plusieurs joueurs forment un cercle tenant dans leur dos un ruban sur lequel ils font passer un anneau, « le furet ». Un joueur (le chasseur) est placé au milieu du cercle et doit dire dans quelle main se trouve l’anneau lorsque la comptine (« il court, il court, le furet… ») s’arrête. S’il a trouvé, il donne un gage à la personne qui l’a si mal caché. S’il ne l’a pas trouvé alors la personne qu’il a désignée lui donne un gage. La personne désignée devient le chasseur.
Jeu des grâces
Chaque joueur prend deux propulseurs et envoie le cerceau à un autre joueurs. Chacun doit être le plus gracieux possible : on ne compte pas les points mais les passes (et réceptions) gracieuses !
Colin Maillard
Le chasseur a les yeux bandés et les chassés tournent autour de lui (sans trop s’éloigner) en évitant de se faire toucher. Si le chasseur réussit à toucher un autre joueur, celui-ci s’immobilise et laisse le chasseur lui toucher le visage.
Jeu de l’anguille
On noue un mouchoir très serré : c’est l’anguille. Ensuite tout le monde se met en place pour former un cercle (sauf un joueur qui va porter l’anguille), puis les joueurs se lâchent la main et s’assoient par terre. Ils doivent dès lors regarder droit devant eux.
Celui qui porte l’anguille tourne autour du cercle avec l’anguille en main, tout en babillant (il faut avoir de l’esprit pour tenir un discours amusant). Il va laisser tomber l’anguille derrière quelqu’un et va alors clôturer son monologue en prononçant le mot “anguille” : à ce moment tout le monde regarde s’il a l’anguille derrière lui.
Celui qui l’a, la saisit et doit aller “taper” (gentiment) l’un de ses camarades (ces derniers se mettant en fuite dès qu’ils remarquent qu’ils n’ont pas l’anguille).
Jeu du volant ou badminton
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les jeux utilisant un volant comme balle existe depuis de nombreux siècles. Mais les prémisses du badminton et ses premières règles apparurent au cours du XVIIIème siècle, avec notamment l’apparition d’un filet entre les joueurs. Ce n’est qu’un siècle plus tard, que le badminton devint officiellement un sport avec des règles établies.
C’est un sport de raquette qui oppose des joueurs placés dans deux demi-terrains séparés par un filet. Les joueurs marquent des points en frappant un volant à l’aide d’une raquette pour le faire tomber dans le demi-terrain adverse. L’échange se termine dès que le volant touche le sol. A noter que le badminton est devenu un sport olympique en 1992.
La révérence
Les garçons et les filles se font face pour se saluer à la manière du XVIIIe siècle.
Un grand merci à Fanny Wilk, animatrice durant la journée des écoles, pour tous ses nombreux renseignements.