Reportage photo : La dictée d’ELA à Arceau avec Véronique Pecqueux Rolland du 22 octobre 2012
L’association ELA (Association Européenne contre les Leucodystrophies) est une association de parents et de patients qui a pour but d’aider les familles concernées par une des leucodystrophies et de soutenir les recherches sur ces maladies. Les leucodystrophies désignent un groupe de maladies génétiques orphelines qui détruisent le système nerveux central et ont de graves conséquences.
Cette association organise chaque année la dictée d’ELA pour sensibiliser les jeunes de l’école primaire jusqu’au lycée. Ce qui est une grande réussite puisque l’année dernière près de 2000 établissements ont participé à l’évènement où plus de 200 personnalités parrainant l’association se sont dispatchés pour faire la lecture aux heureux élus.
Jusqu’à présent Monsieur le Maire s’occupait de faire la lecture à l’occasion de la dictée d’ELA mais cette année les enfants de l’école d’Arceau eurent l’heureuse surprise de la visite d’une grande championne du Handball au palmarès impressionnant, Véronique Pecqueux Rolland.
S’étant retirée, depuis peu, de la compétition de haut niveau, elle est restée fidèle à son engagement envers l’association ELA et continue de jouer son rôle de marraine qu’elle tient depuis de nombreuses années. Pour elle, c’est un devoir de soutenir les associations à but humanitaire. Elle est d’ailleurs la marraine de l’association un enfant peut sauver un arbre à Chevigny-Saint-Sauveur et de la futur association de handball handisport de Lons-le-Saunier.
Elle nous confia qu’elle avait remarqué le terrain multisports (homologué pour le handball) à son arrivée et était impressionnée de l’équipement sportif, informatique et éducatif mis à disposition des écoliers de notre charmante commune. Sur quoi, Monsieur Bethenod prit l’exemple de Véronique pour encourager les enfants à bien travailler. Car elle a travaillé dur pour atteindre de tels résultats dans le milieu sportif et sans oublier que le handball est un sport d’équipe où l’entraide et le soutien entre joueurs sont primordiaux. Des principes fondamentaux pour avancer sereinement dans la vie qui ne fait que commencer pour nos jeunes amis.
La manifestation commença par une vidéo réalisée par l’association ELA pour laquelle Véronique pris place au côté des enfants. Cette vidéo nous expliqua ce que sont les leucodystrophies, comment les patients et leur famille les vivent, la lutte qui est entreprise contre ces maladies et nous montra des témoignages émouvants de patients, de leurs proches, de chercheurs et de personnalités. A la fin de la vidéo, les enfants ont posé de nombreuses questions, cherchant à comprendre ces maladies et la lutte que mène l’association ELA.
Puis vint le moment de passer aux choses sérieuses ! Feuille blanche sur le bureau et armés de leur stylo, les sages enfants de l’école d’Arceau attendirent que Véronique commence la dictée composée par l’écrivain Alexis Jenni (prix Goncourt 2011). Ce fut une très belle dictée, simple, touchante, parfois amusante et profonde de sens, relatant l’amitié entre un enfant atteint de leucodystrophies et son meilleur ami.
Véronique s’est montrée très chaleureuse, ce qui mit rapidement les enfants à leur aise. Les questions se mirent alors à fuser et une séance d’autographes fut bientôt mise en place (les enfants lui demandèrent de le faire sur leur dictée).
Pour la remercier d’être venue dans notre école, monsieur le Maire lui offrit le livre sur l’histoire de notre commune d’Andrée Coquillot et ajouta un mot sur la deuxième de couverture en son nom et celui des enfants qui le signèrent tous. Ce qui fit qu’elle aussi eut les autographes de tous les élèves de la classe !
Reportage Photo : Festival les Chérubins d’Arcelot des 28 et 31 août et du 2 septembre 2012
Les Chérubins d’Arcelot 5ème édition
Pour sa 5ème édition, le festival des chérubins a reçu du renfort. Maximilien Borron, qui a récemment rejoint le trio des Aulnes, a permis au festival des Chérubins de recevoir pour la première fois un trio dans le salon du château d’Arcelot. Composé de Jean-François CORVAISIER au violon, de Laurent LAGARDE au violoncelle et de Maximilien BORRON au piano, ce trio nous a offert un magnifique récital dans le cadre du salon du château d’Arcelot, dont le style néo-classique se prête fort bien aux œuvres interprétées datant des époques classique et romantique (du milieu du XVIIIème à la fin du XIXème siècle).
La première œuvre fut le trio n°1 de l’opus 49 de Haydn en trois mouvements qui eu un fort succès pour son originalité à l’époque de sa composition (1795). Cette œuvre a la particularité d’associer, dans son troisième mouvement, un trio classique à la hongroise à la musique populaire et vivante du folklore tzigane.
Le récital s’est poursuivi avec le trio n°1 de l’opus 70 de Beethoven appelé aussi Trio des Esprits. Son appellation courante de Trio des Esprits lui fut donnée quand on découvrit que le thème utilisé par Beethoven dans le 2ème mouvement, lent et sombre, était initialement destiné à une scène de sorcières dans l’opéra Macbeth que le compositeur projetait alors.
Le concert s’est terminé sur une œuvre romantique de Mendelssohn, le trio n°1 de l’opus 49, dont les variations tantôt douces, tantôt passionnées et soulignées de longs arpèges fougueux ont su envouter les spectateurs.
Après leurs grandioses prestations, les applaudissements du public semblèrent sans fin et nos généreux artistes offrirent de nombreux rappels qui étendirent encore la magie de cette soirée.
Le concert terminé, la soirée s’est poursuivie dans le caveau du château où les spectateurs furent invités à partager avec les artistes, un apéritif dînatoire original et délicieux élaboré par les bénévoles de l’association organisatrice, les Charmes d’Arceau.
Cet apéritif fut aussi l’occasion d’admirer l’exposition de peinture d’Anne Viellescaze et de quelques uns de ses élèves.
Le trio des Aulnes
Formé au début des années 90, il est maintenant constitué de ces trois artistes lauréats des conservatoires supérieurs ainsi que de concours internationaux dans leur discipline instrumentale. Lauréat du concours international d’Illzach, dans lequel leur fut décerné en outre le prix SPEDIDAM pour la meilleure interprétation du trio de Ravel, ce trio a choisi de s’implanter en Bourgogne. Il s’est produit à paris, en région parisienne, en Bourgogne, dans le sud ouest et le sud est de la France sur la côte ouest ainsi qu’à l’étranger, la république Tchèque et les pays Méditerranéens. Ils ont gravé un enregistrement de deux Trio de Mendelssohn ainsi qu’un disque comprenant les trios de Chausson et de Cras qui a obtenu 5 diapasons et 9 de la revue Répertoire.
Ils se joignent fréquemment à d’autres amis instrumentistes comme les altistes Claire Merlet et Alain pélissier, la chanteuse mezzoprano Roselyne Allouche ou le clarinettiste Staffan Martensson. Adeptes de la création contemporaine, ils collaborent volontiers à des projets de musique nouvelle, telle la résidence au Conservatoire National de Région de Dijon du compositeur argentin Gustavo Beytelmann, dont ils ont créé la pièce Ecos en 1996, ainsi que des œuvres des compositeurs actuels Philippe Forget(2007), Alain Féron(2001) et Lucien Guérinel(2003).
Leur répertoire est très vaste et couvre la quasi-totalité de la littérature pour Trio, de Haydn à nos jours en passant par Beethoven, Brahms, Schumann, Dvorak et Martnu.
Galerie photo : Conseil communautaire à Arceau du 27 septembre 2012
Sortie de classe en pays de Saint Seine du 22 juin 2012
Journée découverte de Handball du 28 mai 2012
Soirée du 13 juillet 2012
Sortie de classe à Alésia du 15 mai 2012
La création du MuséoParc d’Alésia, qui s’est achevée cette année, fut l’occasion pour les enfants de l’école d’Arceau de découvrir un lointain passé de notre région, à travers de nombreuses animations pédagogiques.
Remise des livres de fin d’année du 5 juillet 2012
Journée des écoles au château
La veille des journées de la Marquise, les enfants des écoles de Côte d’Or eurent le privilège de se plonger dans le monde du XVIIIème siècle en avant première. Ainsi, plus de 400 écoliers ont répondu à l’invitation, accompagnés de leurs maîtres, maîtresses et de quelques parents.
Sortis du car scolaire au petit matin, les enfants furent accueillis par les animatrices parées de leurs majestueuses robes flottantes, leur visage et leurs cheveux poudrés. L’étonnement et la curiosité se lisaient sur tous ces jeunes visages.
Par petits groupes, les écoliers visitèrent le château, guidés par un animateur. Ces derniers furent très studieux pendant la visite, prenant des notes et répondant au questionnaire à remplir sur l’architecture néoclassique (trompes l’œil, stucs) et la vie au XVIIIe siècle qui servit de support d’étude au retour en classe. A cette occasion, les enfants, surpris par les pratiques et coutumes de l‘époque, purent assouvir leurs curiosités. Les questions furent alors nombreuses, aussi amusantes et inattendues que judicieuses.
Pendant que certains faisaient la visite, les autres enfants participaient à des jeux pratiqués au XVIIIe siècle (pour découvrir ces jeux cliquez-ici). Ils purent aussi se promener et découvrir les curiosités du parc comme le pavillon chinois situé sur un petit îlot au milieu de l’étang.
La matinée s’est ainsi composée de visites, de jeux en plein air et de rencontres avec les gens costumés.
Le midi, tout le monde s’est réuni dans le parc pour partager un agréable pique-nique à l’ombre des arbres imposants.
Puis l’après-midi s’est poursuivie avec des jeux, de la musique et des danses dans une ambiance ludique et instructive.
Découvrez les jeux pratiqués au XVIIIe siècle en cliquant ici
Personnalités et costumes
Les journées de la Marquise ne furent pas mises en défaut question personnalité, qu’elles soient d’aujourd’hui ou d’un autre temps. En effet, le maire d’Arceau Bruno BETHENOD, le député maire de Saint-Apollinaire Rémy DELATTE, le conseiller général et maire de Mirebeau-sur-Bèze Laurent THOMAS et le maire d’Orgeux Jean-Pierre OPPLERT sont venus se joindre aux festivités pour célébrer le tricentenaire de la reconstruction du village qui fut démolit par les troupes du général Gallas.
En ce qui concerne les personnalités du XVIIIème, nous eûmes droit, par exemple, à la présence du général Lafayette et de Monsieur Sériziat comme il est représenté par le peintre Jacques Louis DAVID.
Mais d’autres ont préféré créer leurs propres personnages comme une famille venu du sud de la France dont l’un des fils est en noble écossais et le père en membre de la famille royal française mis en exergue par l’écharpe bleu qui lui décent de l’épaule droite jusqu’à la anche gauche. Ce dernier explique qu’ils leurs a fallu plus de 9 mois pour réaliser les cinq costumes de la famille. Et en effet, ceci est un témoignage parmi d’autres du grand investissement de temps mais aussi d’argent que tous ces passionnés produisent pour faire vivre ce type d’évènement et partager leur passion avec les visiteurs.
Il y eu aussi des personnalités qui furent à la fois d’hier et d’aujourd’hui comme le marquis et la marquise d’Arcelot !
Promenade dans le parc
Les amoureux de la promenade ne me contredirons pas, le jardin Paysager français de 45 hectares du château d’Arcelot est idéal pour passer une agréable après-midi.
Tout autour du parc, les chemins ombragés nous amenèrent à différents endroits insolites tel que l’arboretum composé d’essences remarquables ou rares, les enclos à faisans, à chevaux et à cerfs ; et en son centre, l’étang de 7 hectares où se dresse un très beau pavillon chinois situé sur un îlot au milieu de l’étang et relié à la berge par un pont dans le même style. La présence d’un tel édifice dans le domaine d’un château typiquement français peut être étonnante mais il faut savoir qu’au XVIIIe siècle, les gens eurent un goût prononcé pour les chinoiseries grâce au développement du commerce avec l’Asie par l’intermédiaire de l’Océan Indien.
Durant les Journées de la Marquise d’Arcelot, à pied ou à cheval, les costumés furent omniprésents sur tout le domaine. Quand ils n’étaient pas sollicités par les nombreux visiteurs équipés d’appareil photo digne de professionnels pour posé, nous pouvions les croiser sur les agréables chemins ombragés dont regorge le parc du château ou flânant sous le soleil dans la grande étendue enherbée qu’offrait le domaine.
Vénerie et trompes de chasse
Pour le plus grand plaisir des touts petits comme celui des plus grands, les veneurs était venus accompagnés de toute une meute de jeunes bassets avides de caresses. D’ailleurs, le veneur eut toutes les peines à tenir ses petites bêtes affectueuses devant une telle affluence de personnes. Ce qui ne l’empêcha pas de faire ses démonstrations une fois que le public se mit à bonne distance. Parés de leurs costumes du XVIIIe siècle, Tous les veneurs présents avaient la particularité d’être équipé d’un instrument de musique : la trompe de chasse. Une fois de plus les animateurs furent généreux en explications, saviez-vous que la trompe de chasse est un instrument issu de la vénerie française ?
La chasse à courre est toujours accompagnée de sonneries de trompes (fanfares) qui permettent aux veneurs de communiquer entre eux et avec les chiens. Les veneurs sonnent des fanfares « de circonstance » pour faire connaître les péripéties de la chasse dont ils sont témoins. Ainsi, le « bien-aller » indique que les chiens chassent « en bonne voie », le « débucher » que la meute est en plaine et se dirige vers un autre massif forestier, le « bat-l’eau » que l’animal de chasse est dans un étang ou une rivière, la « vue » que l’animal de chasse est vu par le sonneur. Nous eûmes l’occasion de le découvrir par la participation d’un second groupe composé de quatre joueurs de trompes de chasse qui répondait aux fanfares du premier.
Fauconniers
Chouette effraie, buse, hibou grand duc et faucon pèlerin, les fauconniers ne sont pas venus les mains vides aux Journées de la Marquise. Chaque rapace eu son quart d’heure de gloire provoquant la curiosité et l’admiration de tous pour ces superbes rapaces : les piqués de la buse depuis la cime des arbres environnants, les vols d’un visiteur à un autre de la chouette, les anecdotes historiques sur les faucons pèlerins qui eurent une attention particulière de la part des ducs de Bourgogne et le majestueux vol du hibou grand-duc, le plus grand des rapaces nocturnes d’Europe.
L’animateur fauconnier fut riche en explications sur la vie naturelle des espèces qu’il présentait et sensibilisa les visiteurs à la protection des oiseaux en voie d’extinction. Saviez-vous par exemple que la chouette effraie, encore présente dans nos campagnes (nichée dans les greniers, les granges, les hangars, les clochers…), contribue de façon remarquable à limiter la prolifération des petits rongeurs représentant au moins 90% de son régime alimentaire ?
Dressage équestre
Nombreux sont ceux qui savent que monter en amazone signifie chevaucher avec les deux jambes du même côté du cheval, mais savent-ils que l’amazone est également le nom de la tenue portée par les cavalières au XVIIIe siècle, avec une veste très cintrée et une jupe très longue et large comme on peut l’observer sur les photos.
Nous eûmes droit à un splendide spectacle de dressage avec différents airs et allures comme le pas de travers qui permettait aux chevaux de défiler devant le public tout en restant de face. Cependant, il n’y en avait pas seulement pour le plaisir des yeux mais aussi pour celui des oreilles puisque le joueur de basse de viole était présent pour accompagner les cavaliers dont les montures se mirent à danser en couple. Le musicien fut remercié pour sa contribution par une gracieuse révérence équestre digne des dames de la cour du roi.
En fin de journées, nos amis dresseurs de chevaux offrirent une surprise aux visiteurs qu’ils ne sont pas près d’oublier. Devant la terrasse du château, sur des échasses, le dresseur de chevaux nous a offert un spectacle de marionnette hors du commun avec comme complice un gentil petit poney bourré de talant.
Musiques et danses
Sur la terrasse du château, l’ambiance fut festive. Un orchestre composé d’instruments typiques du XVIIIe siècle tel que la vielle à roue, la basse de viole de gambe, le violon et la musette de cour offrirent un large panel des œuvres dansantes de l’époque. De nombreux costumés se prêtèrent aux jeux et participèrent aux démonstrations de danse pour le plus grand plaisir des yeux.
Avec les danses de salon à deux ou en groupe et les danses populaires auxquelles les spectateurs furent invités à participer, et la direction d’un maître du genre, les festivités du XVIIIe siècle n’eurent plus de secret pour personne.
Atelier chocolat de Marie-Antoinette
L’atelier chocolat du XVIIIe siècle proposait aux gens d’apprendre à préparer du chocolat à la façon de Marie-Antoinette, ce qui demande un certain savoir faire. En effet, cette recette fait appel à de nombreux aromates et exige de passer par plusieurs étapes durant la préparation mais je n’en dirai pas plus. Si vous êtes un amoureux ou une amoureuse du chocolat n’hésitez pas à venir l’année prochaine, tout vous sera révélé !
D’ailleurs, durant la préparation un animateur faisait sentir et deviner le nom des aromates et des épices utilisés dans la recette, et petit et grand se prêtèrent au jeu.
La séance s’est terminée avec une dégustation du chocolat de Marie-Antoinette que tous attendait avec impatience, alléchés par toutes les bonnes odeurs emplissant la cuisine.
Marché du XVIIIe siècle
Pour la première fois, les journées de La Marquise d’Arcelot proposèrent un marché aux visiteurs, et quel marché ! Chaussures, costumes et perruques, tout était présent afin d’être paré pour l’année suivante. Mais il y en avait aussi pour tous les goûts et de quoi trouver son bonheur entre la grande variété de paniers, de draperies diverses, de peintures, d’écussons et de drapeaux aux couleurs de différentes armoiries dont celles des ducs de Bourgogne et la présence de figurines et de jouets pour les enfants.
Ce marché fut aussi l’occasion, pour les visiteurs, de découvrir les métiers de l’artisanat pratiqués au XVIIIe siècle. Ainsi la vannière, le tisserand, le bottier, la perruquière et d’autres artisans se firent un plaisir d’initier les curieux à leurs arts séculaires.
A noter aussi qu’un stand fût dédié à la Maison Familiale Rural de Baigneux-les-Juifs et animé par un professeur et un de ses étudiants offrant une présentation et des informations sur le CAP de Tailleur de pierre qu’ils proposaient. Les visiteurs purent observer le jeune homme en pleine création d’un bas-relief et poser des questions à lui et à son professeur.
Fifres et tambours
Parée des costumes des compagnies franches de la Marine royale française du XVIIIème siècle, la troupe fut sur tous les fronts, attirant les visiteurs aux différents sites du parc.
Ils nous offrirent un magnifique spectacle empli d’humour et de prouesses techniques : Un chef d’orchestre envoyant des boutades à ses troupes, les musiciens utilisant les instruments de leurs comparses que ce soit les fifres ou les tambours.